Pratique de la calligraphie et de la peinture traditionnelle chinoise
Conception et animation de formations sur la relation d’aide
Supervision individuelle et d’équipes
Instructeur de Kinomichi ®, diplômée du centre Noro, Paris
Participe à la recherche sur la Mémoire de l’origine avec Pascal Elouard depuis une vingtaine d’années.
Fondements de la méthode
La mémoire de l’origine ® est une méthode créée par Pascal Elouard. Elle est le fruit de trente années de recherche sur les fondements humains dans le domaine de l’énergétique chinoise, des arts martiaux, et de la spiritualité, entre autres, par le christianisme, le bouddhisme, le zen et le taoïsme.
La plupart des personnes qui ont influencé le parcours de Pascal Elouard étaient dans cette rencontre Orient Occident.
Il y eut d’abord Maître Noro, expert d’un art martial japonais, l’Aïkido, qui fut envoyé du Japon en France pour y diffuser cet art. Puis il créa sa propre méthode, le Kinomichi, un art de la rencontre, en s’inspirant de nombreuses connaissances occidentales dans les domaines physiques et spirituels. Pascal Elouard l’a suivi pendant plus de 30 ans et il transmet cette discipline depuis plus de 20 ans. Il a enseigné régulièrement dans le « dojo » de Maître Masamichi Noro et dans ses stages, les deux dernières années de la vie du Maître.
En parallèle, l’étude approfondie de la médecine traditionnelle chinoise lui a permis de se familiariser avec les concepts philosophiques de l’Asie, dans sa vision de l’homme et de son mental indissociables du corps.
L’ostéopathie et son approche plus occidentale du corps se révélèrent très complémentaires. Un travail en cabinet depuis 30 ans a affiné son contact humain, et lui a permis d’acquérir une perception subtile du corps, qui lui sert dans les arts martiaux.
Le QI Gong qu’il a enseigné 10 ans lui ouvrit les portes d’un certain irrationnel.
Enfin, ses discussions avec le Père Breton, prêtre catholique, qui était habilité par les maîtres japonais à enseigner le zen furent primordiales pour comprendre les liens spirituels qui unissent l’Orient et l’Occident. Il fut un compagnon de pratique en Kinomichi depuis la première heure. Il lui a permis d’avoir une vision plus mystique des religions, allégées de la lourdeur des dogmes.
Dans ses pratiques thérapeutiques, Pascal Elouard était donc très influencé par la vision orientale de la maladie. En Orient, la maladie signe une mauvaise orientation du chemin de réalisation de la personne. Confronté par les patients à des problèmes de chronicité de troubles physiques et mentaux, il a d’abord tenté de faire « parler » la douleur corporelle, qu’elle soit d’origine organique ou mentale.
En mettant le patient dans un état de relaxation profonde, il faisait remonter des images de l’inconscient qui révélaient le comportement responsable de la douleur. Très vite, il lui est apparu qu’il fallait aller chercher du côté de l’adaptation de la personne à son milieu.
Cette adaptation avait un fil conducteur, qui était la clé du choix d’un chemin illusoire. Elle dépendait de l’hérédité et de l’environnement d’accueil, mais elle était surtout le fruit d’un projet personnel rigoureusement défendu. Il fallait le retrouver pour comprendre comment le comportement général faisait écho à la problématique de vie.
En retrouvant les raisons du choix de cette adaptation, la méthode contactait les structures de l’être humain.
À ce stade de la démarche, sa compagne Sylvie Rouger, psychologue clinicienne dans une vision holistique, pratiquante et enseignante de Kinomichi, férue de calligraphie et de peinture traditionnelle chinoise, participe à la recherche.
Commence alors un long travail d’introspection qui leur permettra de mettre en évidence que l’élaboration de leur comportement d’adaptation n’a qu’un seul but, celui d’assouvir leur désir créateur.
Travaillant sur eux-mêmes et leur couple, ils ont pris contact avec leur désir de transcendance, leur désir de créer leur propre monde en y assimilant leur conjoint.
Pour amener le patient à prendre conscience de cet aveuglement et que celui-ci participait à ses troubles actuels, ils ont conçu tout un parcours de questions.
Voyant que ce schéma d’adaptation était commun à tous, que tous construisent leurs systèmes d’adaptation sur la même trame, il leurs suffisait de suivre le fil conducteur : la croyance consciente ou inconsciente de l’être humain en son possible pouvoir créateur.
Une fois cet aveuglement levé et les conséquences qui en découlent, comprises, une évolution est possible.
C’est à cette époque qu’ils ont appelé ce cheminement la « Mémoire de l’Origine ® » et que le patient est devenu un pratiquant.
Parallèlement, Pascal Elouard pratique les arts martiaux qui l’ouvrent à cette quête de l’unité. Il lui a été donné de prendre conscience du vécu de « l’instant » de totale réciprocité avec un partenaire ou la nature, ce moment de réunion qui nous fait pressentir que le monde est dans l’Unité, l’Harmonie, l’Amour. La dualité, qui plonge le monde dans l’opposition/complémentarité, n’est plus une fatalité.
On retrouve cet « instant » dans toutes les grandes traditions du monde sous différentes expressions comme le « présent du présent » en Orient, et plus « le présent de la Présence » en Occident.
Dans la pratique des arts martiaux, étant dans la posture attentive de l’enseignant, il lui a été permis de voir les effets de « l’instant ». Il a compris très vite l’importance de faire ressentir cet instant de Réunion au pratiquant de Kinomichi et de la « Mémoire de l’Origine ® ». Effectivement, chacun d’entre nous, a en lui les marques de cet « instant », nous le vivons mais nous n’y sommes pas ouverts. Et dès que nous y pensons, nous voulons le saisir.
Les seules paroles prononcées avec le thérapeute ne sauraient remplacer l’expérience du vécu de cette disharmonie. Cette prise de conscience faite, la pratique devient un chemin de réalisation, car notre nature peut évoluer. »
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